29 avril 2012 - Journée nationale du souvenir de la déportation

Publié le par M. Arnaud

. En 1954, une loi a instauré une Journée nationale du souvenir de la déportation. Une date qui peut très bien s'insérer dans notre cours sur les mémoires de la Seconde Guerre mondiale. 

. Il s'agit d'une journée en mémoire de tous les déportés, sans distinction. Vous avez donc pu en entendre parler autour de vous. C'est l'occasion de rencontrer des anciens. Il ne faut pas hésiter à les aborder pour parler avec eux, c'est souvent avec plaisir qu'ils témoignent auprès des jeunes.

. Je vous livre ci-dessous le texte de la Fondation pour la mémoire de la déportation publiée pour ce 29 avril 2012 : 

En cette année électorale importante, les victimes du nazisme et de la collaboration de l’État français réaffirment leur attachement à cette journée du souvenir de la déportation.
   Pourquoi faut-il toujours se souvenir ? Pourquoi faut-il sans cesse témoigner ?
Revenir sur le passé reste un préalable indispensable pour faire comprendre la tragédie humaine de la Déportation.
   Survenue souvent après les épreuves de l’arrestation et de l’internement, la déportation dans ses finalités répressive ou exterminatrice a touché des dizaines de milliers de nos compatriotes comme aussi de ceux qui avaient pensé trouver asile sur notre sol.
   Jamais il n’a été plus indispensable de rappeler notre passé concentrationnaire qui peut sembler lointain aux générations nouvelles.
   Les enseignements que nous en tirons restent actuels à nos yeux.
   Malgré le temps qui passe et les mémoires qui s’éteignent, nous avons aussi le devoir de rappeler les leçons de notre histoire qui appellent à la lucidité et à la vigilance.
   Loin de disparaître, le fanatisme, le racisme, la xénophobie ne cessent de ressurgir à travers un monde agité par des passions nationalistes et religieuses et des désordres économiques.
   Cette journée du souvenir doit être tournée vers l’action. Les détenus, lorsqu’ils furent libérés, s’engagèrent pour que ces drames ne soient pas seulement un objet de commémoration.
   En ce 67e anniversaire de notre libération, notre objectif commun doit être de faire vivre dans notre société l’histoire et la mémoire de phénomènes d’une dimension humaine si considérable par leurs origines, leurs ressorts et leurs conséquences.

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